f° 23 recto

f° 23 verso
 
                 livre II. 

la société doit être gouvernée sur l’intérêt commun - n’étant que l’exercice
de la volonté générale la souveraineté ne peut s’aliéner et le souverain
étant un être collectif ne peut être représenté que par lui-même
le pouvoir peut bien se transmettre, mais non pas la volonté
                 il est impossible en effet qu’une volonté particulière
s’accorde longtemps avec la volonté générale si donc le peuple promet
simplement d’obéir il se dissout par cet acte, il perd sa qualité de
peuple. à l’instant qu’il y a un maître il n’y a plus de souverain
et dès lors le corps politique est détruit.
                    Par la même raison que la volo  souveraineté est
inaliénable, elle est indivisible. Car si la volonté est générale
cette volonté déclarée fait est un acte de souveraineté et fait la loi
si elle est particulière c’est un acte de magistrature, c’est un décret
tout au plus.
                       On a pris pour des parties de l’autorité souveraine ce qui
n’en était que des émanations, telles que le droit de l’acte de
déclarer la guerre ou la paix qui n’est point une loi, mais
seulement une application de la loi. -  et ainsi, ailleurs, ces droits
qu’on prend pr des parties de la souveraineté lui sont subordonnés
et supposent toujours des volontés surprêmes dont ses droits ne donnent
que l’exécution.
                         la volonté de tous regarde à l’intérêt privé et la volonté
générale à l’intérêt commun (v p. 52) la formation des sociétés
partielles dans l’état qui sont expriment la volonté générale par
rapport aux membres qui composent ces sociétés mais la volonté
particulière eu égard à l’état et en opposition avec lui - il
importe donc qu’il n’y ait pas de société partielle dans l’état
ou s’il y en a il en faut multiplier le nombre et en prévenir
l’inégalité.
                                                        homme
"Comme la nature donne à chaque membre un pouvoir absolu
un pouvoir absolu sur tous ses membres le pacte social donne
au corps politique un pouvoir absolu sur tous les siens ; et
c’est ce même pouvoir qui dirigé par la volonté générale
porte, comme je l’ai dit, le nom de souveraineté ch IV
                                                      respectifs        p 54.
               il faut distinguer les droits  du souverain et des citoyens
 














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